À l’heure où nous écrivons ces lignes, le jour du dépassement date déjà de plusieurs semaines et pourtant, l’année est encore loin d’être terminée. Si les enjeux environnementaux ont pris de l’ampleur ces dernières années, la prise de conscience mondiale à ce sujet reste, aujourd’hui, insuffisante.
Réchauffement climatique, émissions de gaz à effet de serre, pollution de l’air, épuisement des ressources naturelles : la planète est dans le rouge et plus précisément dans le rouge vif. Assurer un avenir pour les générations futures se construit aujourd’hui. La protection de l’environnement et la préservation des espaces naturels est un enjeu plus que fondamental : cet enjeu est indispensable.
Le problème : une activité humaine toujours plus énergivore
Le constat est simple : face à une consommation d’énergie toujours plus importante, l’émission de gaz polluants, la gestion des déchets ainsi que la gestion des ressources sont devenues des problématiques prépondérantes. En effet, l’activité humaine cause des pressions sur les écosystèmes.
En 2014, il était estimé que l’empreinte matières de chaque habitant français s’élève à 13,2 tonnes, ce qui est véritablement considérable. L’empreinte matière est un indicateur qui permet d’estimer « la quantité de matière mobilisée pour satisfaire la consommation d’un individu, d’un territoire ou d’une activité. »
Une dégradation toujours plus importante
Par ailleurs, l’empreinte carbone est un autre indicateur permettant d’estimer l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Il s’agit là de mesurer l’empreinte induite par la consommation des ménages en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
Le GES induit par la consommation peut se lire de façon directe (utilisation de la voiture, chauffage), mais également indirecte en tenant compte des émissions induites à la fabrication ainsi que lors du transport des produits destinés à être consommés. À ce niveau, on observe que l’empreinte carbone de chaque habitant a augmenté de 13% entre 1995 et 2012.
Les préoccupations environnementales liées au changement climatique, à l’utilisation de pesticides dans l’agriculture ou encore à une dégradation de la qualité de l’air dans certaines métropoles mettent en exergue un besoin considérable de changement.
Agir pour l’environnement : transition écologique et solutions durables
Toutefois, face à ce constat, les modes de pensée évoluent. Protéger l’environnement contre le réchauffement climatique à travers le développement durable est entré dans les préoccupations de la population. Et si cette éducation à l’environnement a mis du temps à se mettre en place, les politiques environnementales restent bien insuffisantes sur le plan international afin de mener une lutte adéquate.
Engager la transition écologique est un long processus qui nécessite du temps à se mettre en place, mais surtout une réelle prise de conscience. L’avènement de solutions de part l’instauration d’une économie circulaire a pour objectif d’introduire les enjeux environnementaux dans le quotidien de chacun.
Économie circulaire, qu’est-ce que c’est ?
L’économie circulaire désigne un modèle économique qui est le fruit d’un changement de paradigme vis-à-vis de l’économie linéaire. Ainsi, l’économie circulaire vise à favoriser une production durable en limitant la consommation de ressources, le gaspillage ainsi que la production de déchets ménagers.
Cette vision du cycle de vie économique fait appel à une nouvelle conception de la production jusqu’à la consommation du produit pour favoriser des processus durables. Ainsi, les produits sont conçus de manière à intégrer des matières recyclées ainsi que de mobiliser des énergies renouvelables (notamment en ce qui concerne les emballages).
À cela s’ajoute une consommation plus responsable et un allongement du cycle de vie du produit : il est réparé et réutilisé avant d’être remplacé.
La dernière étape de l’économie circulaire concerne la fin de vie du produit : grâce à une meilleure information, le tri des déchets est plus efficace et recycler le produit va permettre de favoriser cette relation circulaire entre les différentes étapes du processus.
De nouveaux modes de consommation écologiques
Pour préserver l’environnement, la mobilisation citoyenne est aussi importante que l’engagement des multinationales. Ce sont les comportements citoyens qui doivent permettre d’instaurer de nouveaux modes de production axés sur des consommations plus réfléchies.
Qu’il s’agisse de réaliser des économies d’énergie, limiter le gaspillage alimentaire, favoriser le recyclage, il est important de tout mettre en œuvre afin de venir à bout du dérèglement climatique en limitant les impacts environnementaux de l’activité humaine.
De ce point de vue, l’écologie doit être intégrée dans de nouveaux modes de pensées, mais aussi de consommation afin d’induire une transition énergétique tout en limitant l’impact environnemental de notre empreinte écologique.
Il va de soi que la préservation de l’environnement et la protection de la nature vont de pair pour protéger la biodiversité et assurer la pérennisation des espèces animales en milieux naturels, menacés par la déforestation et l’action de l’homme.
Ces nouveaux modes de consommation directement liés à l’introduction d’une économie circulaire doivent favoriser l’émergence d’une croissance verte. Ceci est indispensable à la protection de l’écosystème et à la lutte contre le changement climatique.